La première heure a surpris les élèves car Insa Sané a récité de suite, dans la classe, donc très près des élèves, des textes d’auteurs ou qu’il avait lui-même écrits. Les élèves ont été très impressionnés de cette proximité.

Insa Sané les a d’abord fait travailler sur l’écriture de la chanson, à partir des champs lexicaux liés à l’amitié et à l’utilisation d’internet. Il a ensuite retravaillé les textes avec eux et a aussi demandé aux volontaires de venir dire son texte devant toute la classe. Chaque séance s’ouvrait avec un exercice sur le corps pour créer la concentration et l’attention en groupe, pour leur apprendre à chanter ensemble.

C’est l’élève Hénoc qui a écrit la musique du Slam chez lui, aidé de son grand frère. Puis Insa Sané l’a retravaillée.

Enfin, le vendredi 14 mars 2014, nous avons passé une journée en Studio pour enregistrer la chanson que vous pouvez entendre sur ce site, au studio Davout, un des grands studios parisiens d’enregistrement de musique où des célébrités sont passées : les Rolling Stones, Jacques Demy, Michel Legrand, Rihanna, Kerry James, La Fouine, Alicia Keys...

Discutons pour qu’on se dise pote. Si tu me tailles sur tweeter, jette à la corbeille nos disputes.
La haine ne nous regarde pas. Qu’on cède ou qu’on ne s’aide pas, l’amitié ne se sauvegarde pas.
Juste une touche par bluetooth et on partagera les souvenirs, les secrets, envers et contre tous.
Face aux attaques féroces, faut bomber le torse. C’est une invitation. Amusons-nous de toutes nos forces.
Le paradis, c’est kiffer avec ses favoris. Les parents partis, c’est flash mobs et pyjamas party.
Si une complicité se crée, fais-moi confiance : mon profil secret stockera tes confidences.
C’est une amitié sans barème ni bémol, surtout pas dans nos mails. Configure ton profil.
Chacun son avatar usuel. Dans son ce monde actuel, être pote n’a rien de virtuel.

Refrain

Quand la connexion d’vient critique, faut tourner la page. Notre histoire sera magique parce que l’amitié est Meetic.
Si tu bugs, ne disjoncte pas ; sèche tes larmes ne les estompe pas. Mon sourire ne te trompe pas.
Avec toi, j’ai trouvé ma dreamteam, ma cocaïne, mon adrénaline. Tu es mon blog, mon journal intime.
Entre compétition et rivalité, arrogance et témérité ; ensemble, on a gravi les levels, notre score est mérité.
J’veux t’épauler comme un professeur, gagner ton cœur sans copier-coller, intègre-le dans ton processeur.
Yé ! On fera comme tu auras envie. J’ai du réseau du wi-fi, une oreille pour que tu te confies.
Tu te méfies par hantise de ces rencontres trompeuses, entre parenthèse, sans contrôle parental.
On choisit pas sa famille, la balle est dans ton camps l’ami. Alors oublie-moi ou follow me.

Refrain

Quand les rats passent la rue meurt. Qu’importent les rumeurs. Faisons selon ton humeur !
Assez jacassé. Oublions le passé. On est plus fort que la rivalité entre Mac et PC.
Si tu te plantes, n’en fait pas un drame. Ris encore pour ne pas fondre en larme.
Baisse les armes, je retire mon treillis. Je sais pardonner même au virus qui trahi.
Si je mens qu’on m’enterre. Entre les lâches et les fomenteurs, je ne sais pas comment faire.
Ras-le bol des solo ; besoin d’une chorale. Si ton réseau rame, ce chant pourra remonter ton moral.
Ne ruse pas ! Ici on ne se juge pas. Que l’on soit smartphone ou i-phone, ici on ne se juge pas.
Rien de pire que le pear to pear. Rien de mieux qu’un tchat. Pour percer les cœurs de pierre.
Sur la toile entre les fights, on se fera des blagues. Sur ton mur, on échangera des tags et des likes.
Quand tu pagayes en attendant le miracle. Je t’emmène naviguer avec Peter Pan et les pirates.